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sexta-feira, 23 de janeiro de 2009

TAMBÉM LÁ FORA NÃO HÁ SÓ MELIANTES

É um facto indesmentível. Seja no quotidiano, no comércio e indústria, na gestão de capitais, no pensamento político-social, nas artes diversas...
Nem todos são falsários e medíocres como o checo das esculturas pirosas e pedantes, que no entanto se abotoou com uns confortáveis milhares esportulados pela comunidade.
A ilustrar o que digo, aqui deixo à vossa consideração este poema do escritor francês Jules Morot, que não necessita de elevação a génio administrativamente, como muitos que por aí se pavoneiam.
Outras obras dele podem ser vistas na página brasileira CRONÓPIOS. Vale conferir.


Pour Gaza

Gaza la belle, Gaza la pauvre

en gésissant dans les mains sombres du Hamas

comme les enfants israéliens dans les collines d'Haifa et Siderot

sans bras sans jambes

mutilés par un rocket ou un mortier

des hommes qui feignent aimer Alah



comme autres en Europe feignent aimer Christ

pour qu' ils à nouveau érigent des parois entre la liberté

et la saveur d'une figue dans le Samaria ou la Palestine.



Je pleure tes défunts que le fanatisme a désiré

occulte comme le mensonge entre les enfants et les femmes

ils que mangeaient le pain et travaillaient dans les potagers

et jouaient à l'extérieur des madrassas

où ils volent des mots d' haine

pour qu'ils ensuite perdent l'âme sous les bombes des avions

au profit d' Allah les chefs



Gaza, tu seras libre un jour

exempte comme l'air des forêts

et du désert



Dans ton honneur j'mange cette humble figue

une pauvre figue de supermarché

comme ce s'était un gobelet de vin fin

comme s' j'honorait un mariage futur



d'un arabe et d'une belle juive.


JM

5 comentários:

Anónimo disse...

Fui lá conferir:

Magnífico!

Grata pela sugestão bonita e desintoxicante.

Anónimo disse...

Obrigado Nausicaa, transmitirei seu agrado ao Jules.
Posso, a si, enviar-lhe um beijinho de estima?

Anónimo disse...

Sim.

José Gonsalo disse...

Poemou!

Carmo da Rosa disse...

”jouaient à l'extérieur des madrassas”

A parte mais bonita do poema, parce que jouer a l’intérieur d’une madrassa c’est tout à fait impossible, c’est tout à fait interdit.